Le Dr David Everard, Responsable Environnemental de Division, qui représentait Sappi à l'AG, a expliqué que pour Sappi, acteur majeur de l'industrie du bois et titulaire de la certification FSC depuis plus de 15 ans, il était important d'apporter son soutien à FSC et à la certification des produits forestiers.
« Sappi n'avait pas pour habitude de beaucoup communiquer sur ses actions, mais le fait d'être certifié et les réactions reçues de la part de grands organismes comme WWF, reconnaissant que nous pouvions jouer un rôle majeur dans la bio-économie, nous ont confortés dans le fait que nous sommes sur la bonne voie ». Le Dr Everard ajoute que FSC est une organisation remarquable, dont l'Assemblée Générale permet de réunir de nombreux acteurs de tous horizons pour débattre des problématiques importantes. C'est un processus essentiel qui, s'il est couronné de succès, peut jouer un rôle primordial dans l'utilisation durable des ressources forestières, au profit des populations dans le monde entier.
« Sappi ne privilégie pas un système de certification plutôt qu'un autre. Nous sommes présents à l'AG pour assister aux échanges et y contribuer, et nous sommes très enthousiastes à l'idée de promouvoir certaines motions, notamment celles qui concernent les petits producteurs, et celles qui portent sur des questions sociales. Nous pensons également que les pays du sud doivent faire entendre leur voix, car c'est là-bas que le potentiel de développement est le plus important. Cependant, notre poids financier étant inférieur à celui des pays du nord, nos problèmes risquent de rester en suspens ». Il ajoute : « même dans le cadre réglementé et structuré de la certification, il est possible d'innover, et le réseau africain doit avoir la possibilité d'exprimer des points de vue divergents avec FSC sans que l'un ou l'autre soit sur la défensive, car nous partageons un même objectif : l'avenir des forêts et des hommes.
Nous aimerions que FSC soit plus souple et agisse plus rapidement, mais également que les organismes certificateurs fassent davantage confiance aux détenteurs de certificat que nous sommes » conclut-il.